NOS 6 AXES DE RECHERCHE
Notre approche est pluridisciplinaire et fait appel à des cliniciens, biologistes, chimistes et physiciens. Cela nous donne une expertise dans la conception de nouveaux matériaux/revêtements basés sur des composants biologiques. Notre savoir-faire s’étend de la conception de (bio)matériaux à la caractérisations physico-chimique en passant par la biologie et l’expérimentation in vivo.
La mise au point d’implants de nouvelles générations dans le domaine de l’ORL et de la chirurgie pédiatrique
L’ingénierie tissulaire dentaire et notamment la régénération de la pulpe dentaire
Les matériaux et revêtements innovants antimicrobiens, anti-inflammatoires et antiviraux et leurs applications dans le cadre des dispositifs médicaux implantables et non-implantables
Les matériaux biomimétiques et bioinspirés
La biofabrication par impression 3D
Les biomatériaux pour limiter l'inflammation
Parmi les différents éléments pouvant contrôler la tolérance d’un biomateriau ainsi que la régénération des tissus à proximité, la mise en place d’une réponse inflammatoire est primordiale. La phase aiguë de l’inflammation va se traduire par le recrutement de cellules immunitaires sur le site de l’implantation qui vont éliminer les potentiels agents pathogènes et les tissus endommagés. Cette phase aiguë est suivie d’une phase de résolution de l’inflammation qui permet la cicatrisation et la régénération tissulaire. Parmi les cellules inflammatoires, les macrophages résidents des tissus ou différenciés à partir de monocytes provenant du sang, les neutrophiles ou encore les mastocytes résidents produisent des cytokines, des chimiokines, des facteurs de croissance qui vont favoriser le recrutement des fibroblastes. Cependant, si la phase de résolution de l’inflammation n’est pas optimale, elle peut évoluer en inflammation chronique néfaste conduisant souvent à la mise en place d’une capsule fibreuse autour de l’implant et pouvant conduire à son « rejet ». Il apparaît donc primordial i) d’analyser l’effet des différents biomatériaux sur la mise en place de l’inflammation et ii) de rechercher des stratégies qui pourraient favoriser la tolérance de l’implant.
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